J’en surprendrai sans doute plus d’un en me pointant ce soir au lancement de la campagne à l’investiture du parti Québécois de mon ami Jocelyn Caron dans Laval-des-Rapides, en compagnie de mon beau-fils Philippe Baillargeon-Poulin, fraîchement rentré au Québec après 10 ans de vie asiatique, notamment au Vietnam et désireux de s’impliquer un jour en politique.

Malgré une différence d’âge de plus de 30 ans, Jocelyn est un ami, rencontré autour du micro de CIBL il y a plusieurs années, avec lequel je partage, grosso modo la même philosophie politique générale, sauf et c’est fondamental, sur la question nationale ( pour reprendre ses mots), le même sens de l’éthique politique ou autre, le même respect de l’administration publique quand elle est efficace et compétente, le même sens du devoir s’agissant de l’engagement citoyen et la même conviction profonde que l’engagement politique en est la forme la plus noble parce que la plus difficile et la plus exigeante.

Jocelyn a été, en 2014 le facteur déterminant, la bougie d’allumage, l’instrument déclencheur de quatre des plus beaux mois de ma vie (juillet-octobre) lesquels ont mené à la publication, en avril 2015 de mon livre De la crise d’octobre au printemps érable publié chez Québec-Amérique. Lecteur généreux de mon manuscrit, ses remarques, suggestions et commentaires ont contribué à le bonifier.

C’est cet ami que j’irai saluer ce soir.

Jocelyn est, à mon avis, avec quelques autres (pas tous dans le même parti) l’un des plus brillants espoirs politiques de sa génération. Le Québec, qui peine à renouveler sa classe politique, tous partis confondus, ne peut se payer le luxe d’échapper une candidature du calibre de celle de Jocelyn. Le PQ encore moins.

C’est ce futur candidat du PQ que j’irai entendre ce soir.

À tantôt, Jocelyn, mon ami