Deux jours, aussi remplis soient-ils, ne suffisent évidemment pas pour connaître une ville. Tout au plus permettent-ils de s’en faire une première et, dans le cas de St-Petersberg, durable impression. Bien que splendide au-delà de toute imagination, St-Petersberg n’est pas Paris. Comme, ainsi que vous le verrez dans une prochaine chronique, Peterhof n’est pas Versailles, bien qu’il s’en soit inspiré. Reste que St-Petersberg, point fort de cette croisière, est une ville exceptionnelle de beauté, de grandeur majestueuse et de puissance retrouvée. On n’est pas ville natale du nouveau tsar de Russie, Vladimir Poutine, son ancien adjoint au maire, pour rien!

L’île Vassilievski

Une intéressante façon de se donner une première idée de la beauté de cette ville est d’en contempler une partie depuis l’île Vassilievski, qui, à l’origine, constituait le centre administratif de la capitale des tsars. L’ensemble se compose de l’édifice blanc de la Bourse (aujourd’hui le musée de la marine de guerre), de deux colonnes rostrales en granit hautes de 32 m et d’une place semi-circulaire.

Le quartier abrite notamment, le long des  quais de la Niva, l’Académie russe des Beaux arts et, plus loin, un peu en retrait, les impressionnants bâtiments rouges et blancs de l’Université de St-Petersbourg,  dont j’ai malheureusement perdu (raté, en fait!) la plupart des photos!

La pointe de l’île, appelée « l’anguille » offre une vue spectaculaire sur l’Hermitage, l’édifice de l’Amirauté, le dôme de la cathédrale St-Isaac et la forteresse Pierre et Paul.

Pour le plaisir des yeux

Nous consacrerons nos prochaines chroniques à l’extraordinaire musée de l’Hermitage, aux cathédrales St-Isaac, St-Sauveur-du-Sang-versé et Pierre et Paul, ainsi qu’au château de Catherine 2 et aux spectaculaires fontaines de Peterhof. Nous vous laissons aujourd’hui sur ces quelques images d’une trop  courte visite de St-Petersbourg.

Les 15 et 16 septembre 2017

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