Annus horribilis pour la culture (1994-1995)


Marie Malavoy (1994) Quand le passé nous attrape…

À l’automne 1994, nommée ministre de la Culture et des Communications, Marie Malavoy a eu à peine le temps de faire le tour de ses bureaux de Montréal et de Québec avant qu’on sorte un squelette «oublié» dans un de ses placards. En effet, quelques jours après l’Halloween 1994, les journaux québécois se sont empressés de révéler que la nouvelle ministre avait voté illégalement lors du référendum de 1980 ainsi qu’au cours d’élections tant fédérales que provinciales tenues alors qu’elle n’avait pas encore la citoyenneté canadienne. Expliquant qu’elle avait «simplement oublié» de dévoiler cet élément aux autorités de son parti avant sa nomination, Marie Malavoy a démissionné… tout aussi simplement. (p. 196)

Rita Dionne-Marsolais (1994-1995) Tourner sa langue…

Ayant réussi le tour de force de se mettre tout le milieu culturel à dos, Rita Dionne-Marsolais se voit contrainte à son tour de remettre sa démission, le 31 janvier 1995. Ses décisions inappropriées et incohérentes ainsi que ses déclarations à l’emporte-pièce jugées inacceptables ont eu raison de la patience du premier ministre Jacques Parizeau. (p. 197)

Jacques Parizeau (1995) On n’est jamais si bien servi…

Excédé, Jacques Parizeau décide de prendre les choses en main et de s’occuper lui-même de la culture. (p. 198).