
Une carte postale, Ménèrbes?
Dernière étape de notre périple dans le Luberon, Ménèrbes (1003 habitants), autre village haut-perché, a l’avantage d’être construit sur un plateau, ce qui rend sa visite plus facile et explique, entre autres facteurs, son incontestable popularité auprès des touristes qui y viennent nombreux.
Le premier contact laisse songeur. En effet, au delà d’un stationnement ombragé et d’un hotel-restaurant 5 étoiles tout ce qu’il y a de très huppé, on pénètre dans Ménèrbes par une place presque trop parfaite, bordée de bistrots, de restos, de bars à vin et de galléries, lesquels nous donnent l’impression de contempler une carte postale.



Non! Un vrai village provençal!
La place Albert Roure qui ne manque certes pas de charme, traversée et en suivant les indications pour l’église, on découvre le « vrai » Ménèrbes. Tout au long d’une douce pente qui nous mènera d’abord à la place de la Place de l’Horloge, sa Mairie et son beffroi qui date du XVIIIe siècle, puis à l’église de L’Assomption (dont j’ai raté les photos), on découvre de magnifique résidences des XVIe et XVIIe siècles qui partagent notre admiration avec leurs sœurs en pierre, plus récentes, bien qu’anciennes elles aussi. Sans oublier , bien sûr, l’imposante citadelle devenue privée, qui rappelle le siège de la ville au cours des guerres de religions.


Place de l’Horloge

Ville des peintres, dont Picasso et des écrivains, dont le britannique Peter Mayle qui l’a relancé dans les années ‘90, Ménèrbes constitua pour nous une belle façon de terminer un trop court séjour dans le Luberon.

Le 17 septembre 2022
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