L’Abbaye de Sénanque, la quiétude des champs de lavande


Situé à une vingtaine de kilomètres de L’Isle-sur-la-Sorgue, l’Abbaye cistercienne Notre-Dame de Sénanque, de style roman, fondée en 1148 et achevée en 1220, est un incontournable. Aussi sa visite constitua-t-elle notre premier arrêt et notre porte d’entrée dans le Luberon en ce jeudi 15 septembre.

L’abbaye de Sénanque, nichée entre les montagnes et entourée de champs de lavande, est un lieu de quiétude absolue.

Prières et lavande…

Évidemment, la saison des lavandes s’étendant entre la mi-juin et la mi-juillet, il nous a été impossible de nous régaler de leur splendeur, quoique notre photo donne, à notre avis, une bonne idée de ce qu’elle représentent en pleine floraison.

Ce n’est qu’au milieu du XXe siècle que les Frères ont débuté la culture de la lavande et depuis une cinquantaine d’années que les champs actuels ont été plantés. Le lavandin fraichement cueilli est travaillé dans une distillerie artisanale du Luberon pour produire une l’huile qui est ensuite déclinée en senteurs, parfumerie, biscuits et berlingots, vendus à la boutique de l’Abbaye.

Depuis près de mille ans, l’Abbaye Notre-Dame de Sénanque abrite une communauté de moines cisterciens qui vivent selon la Règle de Saint Benoît dans la plus pure tradition monastique. En 2022, ils sont encore 6 à habiter l’Abbaye pour y prier principalement, travailler à son maintien et assurer la subsistance de la communauté.

Une visite dans le quasi-silence

Afin de respecter la vie monastique Des Moines, les conditions de visite sont assez rigoureuse, notamment en matière de silence. Ce qui, ma foi, est fort bienvenue! Elle permet d’admirer l’ancien dortoir, le cloître, la salle du chauffoir et la salle du chapitre, construits aux 12ème et 13ème siècles. Pour sa part, le chantier de l’église abbatiale fait l’objet, on le comprend, de grandes restrictions et n’offre malheureusement que peu d’intérêt.

La salle du chapitre

C’est dans la salle du chapitre que se réunissaient (et se réunissent toujours) les Frères pour y traiter des affaires de la communauté. À noter, au centre, la chaise du Prieur, légèrement plus haute que celle des autres moines. Les moines se réunissaient dans la salle capitulaire, assis sur des gradins, pour lire et commenter les Écritures, recevoir les vœux des novices, veiller les défunts et prendre les décisions les plus importantes.

Le dortoir

La salle du chauffoir

Le cloître

Le 15 septembre 2022

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