Splendide Antibes


Ville d’eau avec son port et ses plages, ville de culture avec ses nombreux musées, ville de tourismes avec sa vieille partie aux rues étroites, ville d’histoire avec ses ramparts impressionnants, Antibes (72 000 habitants) fascine résidents et touristes et occupe une place unique sur la Côte d’Azur.

Fondée par les Grecs cinq siècles avant JC sous le nom de Antipolise, contrôlée par les Romains, ravagée par les barbares, placée sous protectorat successif par les familles de Grasse et Grimaldi, achetée par Henri IV en 1608, occupée par l’Italie, puis par l’Allemagne nazie entre 1941 et 1944, Antibes aura tout vu et tout vécu.

Depuis un siècle, Antibes accueille riches armateurs dans son port, familles à l’aise dans ses hôtels et artistes de tout genre et de toute renommée. Graham Greene, Max Ernst et Picasso s’y sont établis. Rudolph Valentino, F. Scott Fitzgerald et son épouse , Zelda, ainsi que Charlie Chaplin l’ont fréquentée assidûment.

Les ramparts

De la belle Place Albert 1er et du Square Élie Levy et ses joueurs de pétanque, à côté desquels nous logions, face à la mer, on a une vue magnifique sur l’ensemble d’Antibes emmurée dans ses ramparts moyenâgeux. Une marche le long de la promenade Amiral de Grasse permet un premier contact avec l’histoire de la ville et nous mène jusqu’au vieux port.

L’âme d’Antibes: sa vieille ville

Le vieux port (qui fera l’objet d’un autre article) constitue par sa Porte marine, l’une des deux entrées les plus fréquentée d’Antibes. En tournant immédiatement à droite, on découvre l’Esplanade du Pré des Pêcheurs et les anciennes casemates où s’exposent artisans et artistes de tout style, d’un côté et restaurateurs de tout genre, de l’autre.
Le tout, parallèlement à la rue…de Verdun.

L’Esplanade du Pré des Pêcheurs

En optant plutôt d’entrer immédiatement dans la vieille ville en poursuivant devant soi, on emprunte la rampe des saleurs et on se laisse guider au hasard des détours soit jusqu’à la Cathédrale, le musée Picasso et la Place Massena et son marché provençal (sujets d’un article à venir) ou encore vers les rues commerçantes remplies de boutiques et de restaurants pour déboucher sur la vibrante Place nationale. Sans oublier, pour en sortir, la place Mariejol et le lavoir.

Rien ne bat le plaisir de se perdre dans ces vieilles rues aux belles façades, aux vieilles boutiques locales, souvent fois ancestrales, aux bistros simples et accueillants.

Flâner dans la vieille ville…

Une image valant, selon Confucius, 1000 mots, je vous laisse sur celles-ci en vous rappelant que si jamais vous deviez choisir entre St-Tropez et Antibes, n’hésitez pas. La première est surfaite et artificielle, la seconde est vraie et authentique. La première ne vaut pas un détour. La seconde constitue un arrêt obligé.

Les 21,22 et 23 septembre 2022

Prochain article: Antibes, son port et ses musées