L’escale à Warnemunde, avant dernière de la croisière, est l’occasion, pour ceux qui n’y sont jamais allés, de visiter (rapidement) Berlin: une affaire de 7 heures de train pour 3 heures et demie de visite à la vitesse grand V. Louise et moi connaissions Berlin. Nous avons choisi de passer quelques heures à Rostock.

Warnemunde

Joli port de mer et première station balnéaire allemande, sa promenade bordée de restaurants fait le bonheur des croisiéristes qui décident d’y flâner au départ ou au retour de Rostock, dont elle est une unité administrative (on dirait un arrondissement, chez-nous) renommée. Nous avons vu Warnemunde depuis le bateau qui nous ramenait  de Rostock. Certains Américains comparaient Warnemunde à Atlantic City. Leurs collègues britanniques à Brighton. Pas bête dans les deux cas!

Rostock

Nous avons commencé notre croisière en visitant une ville hanséatique (Lubeck). Nous l’achevons (à une escale près) en en visitant une autre: Rostock. Mentionnée dès 1189,  dotée du statut de droit urbain en 1218, la ville devint un membre important de la ligue hanséatique avant de tomber dans l’oubli. Renommée pour sa construction navale à partir des années 1850 et d’avions à compter des années 20, la ville subit de très lourds dommages par bombardements en 1942 et 1945 et dût être reconstruite. Un malheur n’arrivant jamais seule, Rostock fut rattachée à l’Allemagne de l’Est jusqu’en 1990. Elle en porte encore les marques…

La Place du Nouveau marché attire les touristes avec son hôtel de ville en brique et de style gothique datant du XIIIe siècle, ses maisons à pignon datant des XVe et XVIe siècle, magnifiquement restaurées .La fontaine qui domine la place, oeuvre du sculpteur Waldemar Otto (2001), est dédiée à Neptune et à ses quatre fils.

L’Église Ste-Marie, l’Université, fondée en 1491, troisième en importance en Allemagne, quelques vestiges de l’ancienne ville dont la porte Kröpelin complètent la promenade à défaut de visiter le musée d’histoire (fermé ce jour-là) ou le sinistre centre de documentation de la STASI.

Le 21 août 2017

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