Victime d’une septicémie et d’un choc septique suite à ce qui aurait dû être une banale et routinière biopsie de la prostate le 25 mai dernier à l’hôpital St-Luc, je me compte chanceux d’être parmi ceux qui s’en sont sortis. Après, il est vrai, 7 heures au soins intensifs, 36 à l’urgence et 11 jours d’hospitalisation en deux occasions.
En cette journée mondiale de lutte contre le sepsis, je vous encourage à appuyer la recherche d’ici et d’ailleurs sur les moyens de prévenir d’abord, de guérir ensuite, cette terrible infection qui frappe toutes les 4 secondes à l’échelle mondiale. Le sepsis est plus meurtrier que les attaques cardiaques et le cancer du sein et de la prostate réunis. 30 millions de personnes en sont affectées et près de 9 millions en meurent chaque année.
Douzième cause de décès au Canada, le sepsis était responsable d’un décès sur 18 en 2011 et de plus de la moitié des décès dus aux infections. Il affecte 30 000 Canadiens chaque année, dont plus du tiers mourront
Organisée par le Global Sepsis Alliance (GSA), un organisme sans but lucratif qui appuie plus de 70 pays à mieux gérer leurs patients victimes de sepsis, cette journée mondiale vise à réduire l’incidence de l’infection de 20% d’ici 2020.
Sans entrer dans les termes médicaux qui ne sont pas mon apanage, le sepsis peut se définir comme étant une réponse du système immunitaire envers une infection virale, fongique ou bactérienne des organes ou du sang. Le sepsis et son stade final, le choc septique sont considérés comme des urgences médicales à traiter en soins intensifs dans nos hôpitaux.
On peut se renseigner au www.world-sepsis-day.org
Sur ce, je retourne à mes activités. Heureux d’être en vie!
Claude TRUDEL
Le 13 septembre 2016