Je n’ai pas l’intention de jouer les belles-mères. Je ne pense pas que mes prédécesseurs l’aient fait à mon endroit et je me suis bien gardé de le faire à l’endroit de mes successeurs. Si j’interviens aujourd’hui, c’est simplement pour signifier que j’aurais trouvé plus élégant que l’on souligne, vendredi dernier, que j’avais moi-même demandé au contrôleur général de déclencher l’enquête qui mènera ce soir à la décision du conseil d’arrondissement de Verdun de suspendre certains hauts fonctionnaires. Mais la politique étant ce qu’elle est, et je la connais plutôt bien pour l’avoir pratiqué à un titre ou à un autre durant une bonne partie de ma vie, je ne suis pas surpris outre mesure.
J’ignore ce que le Maire rendra public ce soir. Je ne connais pas le contenu du rapport dont il dit avoir pris connaissance en décembre et qu’il a partagé avec les membres de son conseil ces jours derniers. Ce que je peux dire, cependant c’est ceci:
Informé à l’été 2012 que la Direction de l’Aménagement de mon arrondissement rejetait depuis plusieurs mois, sinon quelques années, l’interprétation du Contentieux de la Ville de Montréal quant aux coûts des permis de construction, j’ordonnai que cette dernière prime et que l’on avise immédiatement les promoteurs qui faisaient affaire avec nous en leur faisant parvenir une facture conséquente. Ce qui fut fait.
Saisi , quelques semaines plus tard, d’une note soulevant plus d’une quinzaine de points et d’irrégularités, dont certains étaient immensément techniques, j’ai communiqué avec le Directeur général de la Ville de Montréal, Guy Hébert. Lui et moi sommes rapidement convenus qu’il fallait référer le tout au Contrôleur général, ce qui fut fait dans les jours suivants. Jusqu’à mon retrait de la vie politique, début décembre 2012, je n’ai cessé d’indiquer au Directeur de l’arrondissement qu’il lui fallait suivre ce dossier de très près et de collaborer à l’enquête.
Est-il besoin de rappeler que tous ont droit à la présomption d’innocence et, ainsi que le soulignait le Maire Parenteau, vendredi dernier, il s’agit, pour le moment, d’une enquête administrative.
Tu l’as si bien dit Claude, « la politique étant ce qu’elle est », je serai toujours médusé par ce vent froid qui déclenche une frilosité, un serrement de gorge au point de couper la parole, les opinion ou les « likes » à certains…. Ce vent froid c’est la vérité avant qu’elle ne se manifeste. Une fois parmi nous et quelques soupirs plus-tard, il y aura les traditionnels « je le savais », « je vous l’avais bien dit » et surtout, le non moins célèbre, « je suis toujours avec toi mon chum »…
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Merci. tu me sembles bien cynique aujourd’hui. Te connaissant bien, je sais que la prochaine campagne .électorale, clairement à nos portes, te fera retrouver ton enthousiasmes! On pourra la commenter ;a notre goût.
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