C’était tellement prévisible. Et, évidemment, cela s’est produit. La Presse n’a pu s’empêcher, ce matin, sous la plume de l’excellent Vincent Marissal, de parler de ‘l’ombre pesante du proprio’ de Québecor sur ses journalistes, ce qui n’est évidemment pas le cas des frères Desmarais à La Presse, on l’aura vite compris. De son côté, autre journaliste de haute probité et de grande réputation, Jean-Jacques Samson, du Journal de Québec (et de Montréal) nous assurait qu’il n’en était rien et que jamais, il n’aurait toléré une telle intervention. On le croit sur parole, comme on croit, bien sur le PLQ et la CAQ qui jurent ne pas s’attaquer à l’honnêteté ni à la probité des journalistes (dont ils ont grand besoin d’ici le 7 avril) quand ils dénoncent la candidature de PKP et l’influence que son entreprise de presse pourrait exercer dans la campagne. Un cirque…
Le PLQ nous a fait part de son programme en matière de santé. Bien fait. Avec trois docteurs à la barre, s’il eut fallu qu’il soit mauvais…
Menacé sérieusement à droite depuis dimanche, la CAQ surfe sur la vague Charbonneau et en rajoute une couche en exigeant des syndicats qu’ils rendent leurs états financiers publics. Bien pensé dans le contexte actuel.
Petite promesse sans grande conséquence sur le plan touristique pour le PQ. Engagement beaucoup plus intéressant du côté de Montréal. Sa Majesté Lisée déclarait ce matin vouloir ‘en mettre une couche de plus’. Bravo. À 6, le PQ n’a rien à perdre de toutes façons. Commentaires qui en surprendra sans doute plusieurs: parce qu’il est concentré à Montréal même, le gouvernement péquiste a été beaucoup plus à l’écoute et ouvert aux propositions de Montréal que le gouvernement libéral, dont le caucus montréalais est écartelé entre les députés de la Ville et ceux de l’agglomération, notamment depuis les défusions de 2005. Il me tarde de voir ce que le PLQ réserve à Montréal et à son nouveau Maire en ce printemps 2014